Il est attendu des enseignant.e.s qu’ils/elles deviennent compétent.e.s pour planifier les situations d’enseignement et d’apprentissage. Or, cet apprentissage est complexe, car il exige d’anticiper les interactions de classe alors que la seule certitude est qu’il y aura toujours des imprévus (Bergeron, 2016). De plus, la formation à la planification est historiquement associée à une systématisation de la démarche à travers l’écriture, alors que les enseignant.e.s d’expériences s’appuient davantage sur leurs automatismes (Bergeron, 2016). Bien qu’une formation à la planification solide soit nécessaire, Maulini et Vellas (2003) dénotent un malaise autour de celle-ci, puisqu’elle se retrouve à l’intersection de plusieurs champs, disciplinaires (ex. la didactique des mathématiques) ou transversaux (ex. l’évaluation des apprentissages), sans être véritablement prise en charge par la formation théorique ou pratique. Pourtant, la compétence à planifier est au cœur de l’acte d’enseigner (Munthe et Conway, 2017) et mérite d’être accompagnée. Ce symposium propose de réunir chercheur.e.s et praticien.ne.s afin d’échanger autour de projets qui se sont intéressés à la formation à la compétence à planifier en formation initiale à l’enseignement.