Plusieurs études démontrent les effets positifs de la mise en place de pratiques favorisant l’autodétermination des élèves ayant une déficience intellectuelle moyenne à sévère (DIMS) (Algozzine et al., 2001; Cobb et al. 2009; Whemeyer et al., 2013, Shogren et al., 2015). Elle est d’ailleurs au cœur du programme éducatif CAPS-I Compétences axées sur la participation sociale des élèves (MEES, 2019), implanté au Québec depuis 2015. Entre 2019 et 2021, une communauté de pratique a été mise sur pied dans un Centre de services scolaire du Québec afin de réfléchir aux interventions à favoriser pour soutenir l’autodétermination des élèves. Une recherche entourant ce projet a permis de décrire les représentations qu’ont les enseignantes au sujet de l’autodétermination de leurs élèves. Cette recherche met en lumière l’importance accordée par les enseignantes à la posture adoptée par celles-ci dans l’environnement scolaire pour s’assurer que les interactions qu’elles ont avec leurs élèves ne deviennent pas un obstacle au développement de leur autodétermination. Lorsque ces résultats sont analysés à la lumière du MDH-PPH2 (Fougeyrollas, 2010), ils permettent de mettre en lumière des facteurs environnementaux qui peuvent soutenir ou nuire au développement de comportements autodéterminés lorsqu’ils entrent en interaction avec les caractéristiques d’élèves ayant une DIMS.