Au Québec, alors que la profession enseignante doit être valorisée, le cynisme et le malêtre en enseignement (la détresse psychologique et la désertion professionnelle) façonnent les représentations collectives et personnelles, d’autant plus en contexte postpandémique (Goyette et Martineau, 2020). Et si le système d’éducation adoptait « une culture plus humaniste pour favoriser l’attrait de la profession, l’adaptation et la rétention de ses acteurs scolaires » (Goyette, 2020)? Dans une approche holistique, l’objectif de recherche consiste à explorer l'optimisme en enseignement, une ressource du capital psychologique. Composé de quatre forces psychologiques (la résilience, le sentiment d’autoefficacité, l’optimisme, l’espoir), le capital psychologique contribue à développer un état psychologique positif optimal au travail : il agit sur la santé mentale et donne un sens à ce que l’on fait (Luthan et al., 2013). On peut alors se demander quels sont les facteurs qui influencent cette attitude positive chez les enseignants. Cette recherche qualitative de type « étude de cas interprétative » (Karsenti et Savois-Zajc, 2018) s’intéresse donc à 15 enseignants québécois présentant un capital psychologique élevé. Cette communication présentera le concept d’optimisme en enseignement et ses facteurs comme « levier au bienêtre psychologique et au développement d’une identité professionnelle positive » (Martin-Krumm, 2012).