Les récits occupent une position privilégiée en enseignement des compétences langagières. Raconter et se raconter sont au cœur des processus de transmission culturelle à l’école et hors de l’école y compris par le biais de l’oralité. Le statut et le rôle des récits, oraux et écrits, reçus et produits, sont aujourd’hui de plus en plus problématisé en regard de la reconnaissance des valeurs éducatives des cultures minorisées, comme celles des premiers peuples, par exemple. À ce titre, il est de la responsabilité des chercheurs, des formateurs, des enseignants de considérer de manière critique les récits qu’ils transmettent, ceux qu’ils infléchissent et ceux qu’ils élaborent en contexte éducatif. Quels rapports, fictionnalisés ou non, à soi-même et aux autres véhiculent ces récits? Quelles possibilités de monde, de manière d’être, de penser et d’agir ouvrent-ils? En quoi contribuent-ils ou non à enrichir ou à questionner l’identité narrative des sujets, singulier et collectif? À ce titre, il est de la responsabilité des chercheurs de considérer de manière critique les récits qu’ils transmettent, ceux qu’ils infléchissent et ceux qu’ils élaborent en contexte éducatif. Quels rapports à soi-même et aux autres véhiculent ces récits? En quoi contribuent-ils à enrichir ou questionner l’identité narrative des sujets, singulier et collectif?