Entre reconnaissance des compétences des enseignant.e.s à intervenir en contexte de diversité ethnoculturelle et leur critique : explorations d’une « double posture » à concilier

Colloque du CRIFPE
Brève communication orale
Thème(s)
Les formations à l’enseignement (initiales et continues)
Résumé
Le pourcentage des élèves québécois.e.s qui sont issu.e.s de l’immigration (première ou deuxième génération) augmente (MEES, 2020). La formation initiale des enseignant.e.s à la diversité ethnoculturelle, linguistique et religieuse varie toutefois selon les programme suivis et les universités fréquentées (Larochelle-Audet et al., 2013). L’élaboration d’un dispositif à l’aide de récits de pratique d’enseignant.e.s constitue une piste prometteuse à la formation au savoir-agir en contexte de diversité ethnoculturelle (Audet, 2018). Si cette démarche méthodologique s’appuie sur la reconnaissance des compétences des enseignant.e.s, de leur savoir-agir, notamment en concordance avec le modèle de praticien réflexif de Schön (1983, 1987), il est difficile de faire fi de critiques soulevées envers des pratiques d’enseignant.e.s par des travaux inscrits dans une perspective antiraciste et décolonisatrice. Cette communication vise à discuter des enjeux (éthiques, méthodologiques, etc.) liés à la double posture (reconnaissance-critique) des chercheur.se.s utilisant les récits de pratique. Elle vise aussi à échanger sur des pistes potentielles permettant leur conciliation, telles que distinguer de prime abord « reconnaissance » et « légitimation » et « critique » et « dénigrement ». Finalement, des implications pour l’élaboration d’un dispositif de formation à l’intervention en contexte de diversité ethnoculturelle à partir de récits de pratique sont évoquées.
Auteur.e.s
Véronique Grenier
Université du Québec à Montréal - Canada

Geneviève Audet
Université du Québec à Montréal - Canada

Séance
C-J505
Heure
2023-05-04 16 h 10
Durée
15 minutes
Salle
Montréal 8