Face à la pénurie de personnel enseignant, les centres de services scolaires recourent fréquemment aux enseignant.es non légalement qualifié.es (ENLQ), ce qui suscite des inquiétudes liées au manque de formation professionnelle de ces enseignant.es et aux impacts possibles sur la qualité de l’enseignement. Devant cette situation, le gouvernement du Québec tente d’adapter ses politiques afin d’accroître le nombre d’enseignant.es formé.es. Ainsi, de nouveaux programmes de formation, qualifiants ou non, ont été mis en œuvre, ciblant les ENLQ déjà en situation d’emploi dans les écoles ou les personnes souhaitant s’orienter vers l’enseignement sans suivre un baccalauréat de 120 crédits. Cette communication cible un sous-échantillon de 444 étudiants inscrits dans un programme de maîtrise qualifiante ou dans un certificat à l’accompagnement à l’enseignement ayant participé à l’Enquête nationale auprès des étudiant.es en formation à l’enseignement dans les universités québécoises. Qui sont ces étudiant.es? Quelles sont leurs caractéristiques socio-professionnelles? Quelles sont les spécificités de ce groupe en lien avec leur attraction et leur rétention dans la formation? Les résultats préliminaires de l’analyse mettent en évidence certains constats spécifiques à ce groupe d’étudiant.es qui permettent de proposer des pistes de solutions pour favoriser l’attraction et la rétention dans ces programmes alternatifs de formation à l’enseignement.