Les conséquences positives de la pandémie : ce qu’en pensent les jeunes du primaire et du secondaire

Colloque du CRIFPE
Affiche
Thème(s)
Agir comme professionnel de l'enseignement : le travail
Résumé
Depuis le début de la crise sanitaire reliée à la COVID-19 en 2020, le milieu scolaire a dû s’adapter à de nombreux changements, tant pour le personnel enseignant que les élèves et leurs familles. Afin de documenter le vécu des jeunes en temps de pandémie, 23 entrevues de groupe ont été réalisées auprès des élèves de 10 écoles du Saguenay-Lac-Saint-Jean entre 2021 et 2022. En tout, ce sont 97 élèves du primaire, âgés de 10 à 13 ans, et 57 élèves du secondaire, âgés de 12 à 18 ans, qui ont participé à l’étude. L’analyse des résultats a permis, entre autres, de comprendre les impacts négatifs de la COVID-19 sur les jeunes, mais également d’identifier de nombreuses conséquences positives dans leur vie personnelle, familiale, scolaire et sociale. Ainsi, les jeunes mentionnent, notamment, une diminution de leur anxiété sociale, une augmentation du temps consacré à leur famille et à leurs loisirs, une appréciation de la flexibilité associée à l’école à distance, ainsi qu’un renforcement des liens avec certains amis. Donner une voix aux jeunes a donc permis de mieux comprendre les répercussions positives de cette catastrophe sur leur vie, tout en identifiant des pistes pour les soutenir en milieu scolaire.
Auteur.e.s
Catherine Lacelle
Université du Québec à Chicoutimi - Canada

Catherine Lacelle, technicienne en éducation spécialisée, est étudiante à la propédeutique en travail social à l'Université du Québec à Chicoutimi (UQAC). Elle est actuellement assistante de recherche au département des sciences humaines et sociales de l'UQAC. Elle a participé à des projets sur différents sujets comme la pandémie et la conciliation travail-famille. Elle s'intéresse aux thèmes de la famille et de la jeunesse ainsi que les inégalités sociales.

Gabrielle Ross
Université de Montréal - Canada

Gabrielle Ross est étudiante au doctorat en éducation à l'Université de Montréal. Elle est actuellement assistante de recherche pour plusieurs projets et auxiliaire d'enseignement pour divers cours portant sur l'adaptation scolaire et les élèves en difficulté. Elle s'intéresse particulièrement à la prise en compte de besoins particuliers et à la double exceptionnalité.

Eve Pouliot
Université du Québec à Chicoutimi - Canada

Docteure en service social et bachelière en droit, Eve Pouliot est professeure en travail social à l'UQAC, où elle enseigne l'intervention sociale auprès des enfants et des adolescents, l'intervention familiale, la déviance sociale et la méthodologie de la recherche. Chercheure régulière au Centre de recherche universitaire sur les jeunes et les familles (CRUJeF), au Centre de recherche Jeunes, Familles, Réponses sociales (JEFAR) et au Réseau Inondations InterSectoriel du Québec (RIISQ), elle s'intéresse, depuis plusieurs années, aux jeunes et aux familles vulnérables, notamment en contexte de catastrophes naturelles et technologiques. Ses travaux de recherche sont, entre autres, financés par le CRSH et les IRSC. Au cours des deux dernières années, elle a également remporté trois prix d'excellence en pédagogie universitaire, soit le prix d'excellence en enseignement des UQ (2021), le prix de la ministre en enseignement supérieur (2022) et le prix national 3M d'excellence en enseignement (2022).

Danielle Maltais
Université du Québec à Chicoutimi - Canada

Danielle Maltais est professeure titulaire à l’Unité d’enseignement en travail social à l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC) au Département des sciences humaines et sociales. Elle est également titulaire de la Chaire de recherche Événements traumatiques, santé mentale et résilience. Depuis les 20 dernières années, ses travaux de recherche portent principalement sur les conséquences des événements traumatiques et des catastrophes sur la santé des individus et des intervenants ainsi que sur le développement des communautés. Elle a participé à l’écriture de plusieurs volumes, rapports de recherche et articles scientifiques sur ce sujet. Son expertise dans ce domaine est reconnue en Europe francophone où elle a déjà formé des intervenants du social à intervenir en situation de tragédie et de sinistre en France, en Belgique, en Martinique et en Guadeloupe. Elle a aussi participé en Haïti à la formation d’étudiants complétant des études universitaires en travail social sur l’intervention sociale post-catastrophe.

Patrick Giroux
Université du Québec à Chicoutimi - CRIFPE - Canada

Patrick Giroux, Ph. D. est professeur titulaire en technologies éducatives et responsable du Laboratoire de formation et de recherche sur la littératie numérique à l'Université du Québec à Chicoutimi et chercheur au CRIFPE et au GRIIPTIC. Ses intérêts de recherche actuels touchent aux compétences informationnelles au niveau universitaire, le développement des compétences numériques dans les laboratoires créatifs au primaire et au secondaire et l'importance du numérique et des compétences professionnelles qui y sont associées dans la réponse des écoles à la pandémie.

Ann-Sophie Simard
Université du Québec à Chicoutimi - Canada

Ann-Sophie Simard, B.A, bachelière en psychologie, est étudiante à la maitrise en travail social, profil recherche à l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC). Elle est actuellement assistante de recherche au département des sciences humaines et sociales de l’UQAC. Elle a participé à des projets ayant comme point central la pandémie de COVID-19. Ceux-ci touchent plus précisément le cumul de catastrophes, les pensées suicidaires chez les adolescents, la conciliation travail-famille, ainsi que les nouvelles responsabilités des proches aidants. Elle s’intéresse aux conséquences de la COVID-19 chez les populations vulnérables, aux catastrophes naturelles et au sujet aux thèmes entourant la famille et la jeunesse.

Olivia Maltais-Dufour
Université du Québec à Chicoutimi - Canada

Séance
C-JA
Heure
2023-05-04 9 h 10
Durée
240 minutes
Salle
Foyer St-Laurent