Le développement de l’usage des réseaux par les générations suivant des études post-secondaires questionne l’incidence de ces pratiques sur le processus d’apprentissage des étudiants. Les usages généraux de Facebook, utilisés quotidiennement par les étudiants deviennent des usages pédagogiques auto-déterminés déployés dans le cadre de leurs études universitaires afin de diffuser et de partager du contenu, d’organiser un travail de groupe, etc. (Mélot et al., 2015). Afin de caractériser les pratiques info-communicationnelles des apprenants avec leurs pairs en lien avec leurs pratiques formatives et d’apprentissage en dehors de toute prescription académique (pratiques non-formelles), une enquête quantitative a été conduite auprès d’étudiants de premier cycle universitaire dans une université française. L’analyse des données collectées auprès de 545 étudiants a permis d’identifier pour chacune des trois dimensions retenues (s’informer, socialiser, partager), en quoi et comment ces pratiques info-communicationnelles déclarées avaient participé à leur engagement cognitif, socio-affectif et comportemental. Les recherches de corrélations de ces pratiques avec des variables socio-démographiques, de performances académiques antérieures et selon leur étape de cheminement dans leur programme permettent de comprendre la diversité des usages répertoriés. La présente communication exposera les principales conclusions de cette recherche doctorale rappelant la permanence de déterminants sociaux dans ces pratiques info-communicationnelles étudiantes.