Face aux questions environnementales et de développement durable (DD), les écoles primaires et secondaires sont appelées à s’ouvrir à de nouvelles formes éducatives et à faire appel aux intervenants extérieurs (MEQ, 2020). En ce sens, le partenariat entre les milieux d’éducation formelle (écoles) et non formelle (organismes en environnement) pourrait offrir des conditions favorables à la prise en charge de l’éducation à l’environnement et au développement durable (EEDD) pour plus d’agentivité écocitoyenne chez les jeunes. S’il est cohérent avec une EEDD transformatrice-sociocritique (Jickling et Wals, 2008), ce partenariat pourrait fournir aux apprenants des occasions d’apprendre à agir comme des citoyens réflexifs et critiques au sein de leurs communautés (UNESCO, 2017). Soucieux de renforcer les fondements théoriques et la mise en œuvre de tels projets d’innovation pédagogique, cette communication présente les résultats d’une étude exploratoire franco-québécoise visant à caractériser les spécificités de ces deux contextes éducatifs à l’aide d’un questionnaire et d’entretiens d'explicitation. Il sera question d’étudier les rapports aux savoirs, l’agentivité écocitoyenne et les pratiques éducatives d’enseignants de diverses disciplines ainsi que d’éducateurs en environnement. Cet éclairage quant à l’arrimage conceptions-pratiques permettra d’identifier des pistes utiles à l’accompagnement de ces acteurs lorsqu’il est question d’environnement et de DD.